• les tentations de sainte Madeleine

    50/65 cm / acrylique sur toile / Paris octobre 2009 / © Parés

     

    Les tentations de sainte Madeleine furent presque toutes d’ordre charnel, concupiscent, érotique, lascif, luxurieux, obscène, pervers, salace, sensuel, licencieux, vicieux et même voluptueux.

    En un mot: ayant trait au sexe.

    Ceci, bien entendu, par déformation professionnelle,

    Cela ne l’empêcha pas, selon certains historiens, de devenir la compagne du Christ, voir même sa biographe, car dit on, cette disciple laissa derrière elle un évangile selon Madeleine. Evangile qui fut l’un des sept cents écrits après la mort de Jésus, un de ceux que Constantin et son équipe de censeurs prit soin de faire disparaître de l’histoire pour inconvenance notoire, pour ne laisser que les quatre qui nous sont connus.

    Notons ici et opportunément, que le Christ et Marie Madeleine sont toujours représentés en habits rouge et bleu, y compris dans la dernière cène, car le rouge et le bleu étaient des couleurs réservés à la royauté.

    Dans l’imaginaire populaire et même savant, si Jésus est roi, Madeleine est bien sa reine.

    Une question est restée obscure: Est elle parvenue à fuir la Palestine pour atterrir à Marseille et fonder ainsi la lignée des mérovingiens et générer une flopée de rois de France comme l’affirment certains illuminati?

    Des études meneés en France et en Belgique sur l’ADN mérovingien prouvent sans l’ombre d’un doute, qu’ils n’avaient pas une goute de sang d’origine sémitique.

    Certains pinailleurs posent encore une question d’une ignorance aussi bestiale qu’innommable: Pourquoi n’est-elle pas blanche, la Madeleine?

    La bonne question serait plutôt: Pourquoi l’a-t-on toujours figurée blanche?

    Il est largement accepté aujourd’hui que les levantins des époques christiques, tout comme les égyptiens, n’étaient pas du blanc des romains, qui n’étaient pas à leur tour du blanc pâle des gaulois et/ou celtes, qui n’étaient pas non plus du délavé nordique.

     

     

     

    Exercice de style, inspiré d’une enluminure de l’«Histoire de Merlin» (folio 62 v) écrit au XV siècle en vieux françois.


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  • acrylique sur toile

    50 / 65 cm

    900 euros


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