• le contemplateur solitaire

    technique

    Tout repose sur le sfumato procédé venu de la renaissance italienne qui s'obtient avec le passage de couches successives de couleurs très diluées plus une couche de vernis dilué pour la fixer, puis une autre couche de couleur par dessus également diluée, de manière à obtenir la couleur souhaitée et rendre légèrement flous les contours.

    Les couleurs ainsi obtenues sont très différentes de la manière «palette», un bleu et un jaune mélangés donneront un vert plus ou moins clair mais parfaitement uni, vert «dans la masse», si en revanche on utilise le sfumato on fera une couche de jaune plus une fine couche de bleu, la lumière traverse dans un sens la couche de bleu, puis celle de jaune et rebondit sur le fond blanc, de retour elle retraverse les deux couches de pigment avant d'atterrir dans l'œil qui l'interprète comme du vert avec un grand avantage: il contient bien plus de lumière qu'un vert de palette.

    Ce n'est pas du vert à proprement parler, c'est l'œil qui en fait du vert

    Par endroits il y a dans ce tableau des centaines de couches de sfumati. Ce procédé aide à obtenir non seulement des couleurs spéciales, mais aussi à créer des mouvements.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    C'est ainsi qu'a été obtenu ce que l'on voit comme étant du noir dans ce tableau, par des superpositions successives de différents bleus et rouges.

    En réalité il n'y a dans ce tableau pas une seule goute de noir.


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