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    La lune frappée de stupeur est tombée du ciel en prenant sa forme terrienne dès son entrée dans l'atmosphère, celle d'une pièce en argent d'un peso, celle-là même qui est très recherchée aujourd'hui, avec un puma côté pile.


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    Pendant ce temps le jour fuit lâchement et à toute vitesse côté jardin à l'insu de tout ce beau monde, ce qui, à son insu, aide à faire paraître le tableau bien plus large qu'il ne l'est en réalité.
    Si cette bataille n'est mentionnée nulle part dans nos livres d'histoire c'est tout simplement parce qu'elle n'a rien rapporté.
    On ne sait pas qui fut le vainqueur car nous fumes appelés à rentrer pour diner.
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>* Note technique: Les moustiques n'ont que deux ailes complétées par deux petits appendices (des ailes atrophiées) appelés haltères ou encore balanciers comme tout le monde le sait, s'il en a quatre sur cette image c'est dans le but de figurer leur battement frénétique autant que belliqueux.

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    le contemplateur solitaire

    hommage à Ernst Jünger

    120/74 cm / acrylique sur bois / Paris, juillet 2008 / © Parés - Daoui

    collection privée


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  • Le mot clé est: nombre d'or. Tout nombre divisé ou multiplié par 1,618.

    Chaque objet dans ce tableau est posé en différents rapports du nombre d'or: depuis son format, au rectangle qui contient les ruines, la proportion du fauteuil, et l'endroit du tableau où il est posé, le rayon de la planète en premier plan, le rectangle virtuel qui contient le groupe de quatre planètes à gauche ainsi que le diamètre de chacune d'elles, mais aussi la largeur du nuage gazeux qui passe de gauche à droite.

    Même en dehors du tableau le nombre d'or est présent, on peut, avec une règle assez longue, calculer la place de l'étoile qui éclaire les planètes en partant de l'emplacement précis du reflet sur chacune d'elles, on trouvera que ce soleil se trouve à une distance correspondante au nombre d'or immédiatement supérieur à la largeur du tableau.

    A chacun de trouver le pourquoi du comment, voir même s'il y en a un...


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  • technique

    Tout repose sur le sfumato procédé venu de la renaissance italienne qui s'obtient avec le passage de couches successives de couleurs très diluées plus une couche de vernis dilué pour la fixer, puis une autre couche de couleur par dessus également diluée, de manière à obtenir la couleur souhaitée et rendre légèrement flous les contours.

    Les couleurs ainsi obtenues sont très différentes de la manière «palette», un bleu et un jaune mélangés donneront un vert plus ou moins clair mais parfaitement uni, vert «dans la masse», si en revanche on utilise le sfumato on fera une couche de jaune plus une fine couche de bleu, la lumière traverse dans un sens la couche de bleu, puis celle de jaune et rebondit sur le fond blanc, de retour elle retraverse les deux couches de pigment avant d'atterrir dans l'œil qui l'interprète comme du vert avec un grand avantage: il contient bien plus de lumière qu'un vert de palette.

    Ce n'est pas du vert à proprement parler, c'est l'œil qui en fait du vert

    Par endroits il y a dans ce tableau des centaines de couches de sfumati. Ce procédé aide à obtenir non seulement des couleurs spéciales, mais aussi à créer des mouvements.<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />

    C'est ainsi qu'a été obtenu ce que l'on voit comme étant du noir dans ce tableau, par des superpositions successives de différents bleus et rouges.

    En réalité il n'y a dans ce tableau pas une seule goute de noir.


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